Faites un don !









    Fondation Pierre Deniker
    • Fondation
      • col
        • Santé mentale

          DE QUOI PARLE-T-ON ?
          LES CHIFFRES
      • col
        • Nos missions

          Soutenir
          Informer

          EN SAVOIR PLUS
          QUI SOMMES-NOUS ?
      • col
        • Organisation

          Une gouvernance indépendante

          LA DIRECTION
          LE CONSEIL D'ADMINISTRATION
          LE CONSEIL SCIENTIFIQUE
          TRANSPARENCE
          NOTRE RÉSEAU
          RAPPORTS D'ACTIVITÉ
      • col
        • Presse

          La fondation dans les médias

          ON PARLE DE NOUS
    • Recherche
      • col
        • Alzheimer et Maladies Neurodégénératives

          La Fondation Pierre Deniker souhaite mettre les troubles cognitifs au centre des travaux soutenus ou récompensés.

          LE PRIX DESMAREST
          PROGRAMME ALZHEIMER ET SCIENCES...
      • col
        • Prix & Bourses de la Fondation Pierre Deniker

          Chaque année, grâce à ses mécènes et partenaires, la Fondation Pierre Deniker fait avancer la recherche.

          En savoir plus
          Candidature
          Lauréat
      • col
        • Programmes

          Les avancées de la recherche laissent entrevoir de grands progrès thérapeutiques dans le domaine de la santé mentale.

          COMPARE DEPRESSION
          MOTOS
          IPSYDEP
          FIRST STEP
      • col
        • Institut de neuromodulation (INM)

          La fondation, partenaire majeur de l’Institut de Neuromodulation (INM), leader Français des thérapeutiques innovantes en psychiatrie

          Institut de neuromodulation
    • Informations
      • col
        • Actualités

          Fondation
          Recherche
          Evénements
          TOUTES NOS ACTUALITÉS
      • col
        • Baromètres

          Dépression
          Schizophrénie
          Santé mentale des actifs
          Santé mentale des jeunes
      • col
        • Livres blancs

          Dépression : 40 spécialistes se sont associés pour rédiger un livre blanc faisant l’état des lieux de cette pathologie aussi courante que complexe.

          NOS LIVRES BLANCS
      • col
        • Fiches infos

          Retrouvez ici un ensemble de fiches et de vidéos explicatives classées par thèmes qui vous aideront à mieux comprendre ces pathologies.

          NOS FICHES INFOS
    • Sensibilisation
      • col
        • Campagne Dépression

          Et toi
          ça va ?

      • col
        • Campagne Schizophrénie

          Une autre
          réalité

      • col
        • Campagne Déstigmatisation

          Sur le divan
          des arts

      • col
        • Campagne Sensibilisation

          La
          dépression
          on s’en sort

    • Contacts
      • col
        • Notre adresse postale

          Fondation Pierre Deniker
          1, rue Cabanis
          75014 Paris

          Envoyez-nous un message
      • col
    Fondation Pierre Deniker

    Recherches

    Home / Recherches
    14Mai

    La Fondation Pierre Deniker soutient GENDEP : une étude innovante sur la dépression et le genre

    14 mai 2025 Emeric Blondeau Recherches

    La dépression, trouble psychique le plus fréquent au monde, touche une personne sur cinq au cours de sa vie et représente la deuxième cause d’années vécues avec invalidité. En France, en 2021, 12,5 % de la population a vécu un épisode dépressif au cours des 12 derniers mois, avec une prévalence particulièrement élevée chez les jeunes, les femmes, et les personnes en situation de précarité. Pourtant, le taux de suicide reste plus élevé chez les hommes, soulevant des questions sur un possible sous-diagnostic de la dépression masculine.

    Pour répondre à ces enjeux, la Communauté de Patients pour la Recherche de l’AP-HP (ComPaRe) lance GENDEP, une étude dédiée à la diversité des symptômes de la dépression entre les hommes et les femmes. Cette initiative, soutenue par la Fondation Pierre Deniker et la Fondation Sisley-d’Ornano, vise à mieux comprendre les manifestations de la dépression selon le genre et à améliorer son diagnostic et sa prise en charge.

     

    La dépression : une réalité différente selon le genre

     

    Les études montrent que les femmes reçoivent jusqu’à deux fois plus de diagnostics de dépression que les hommes. Cependant, ce constat doit être nuancé : les hommes présentent un taux de suicide trois fois plus élevé et souffrent plus fréquemment de troubles liés à la consommation d’alcool et de substances. Ce paradoxe, connu sous le nom de « gender gap » de la dépression, pourrait s’expliquer par des symptômes atypiques chez les hommes, tels que l’irritabilité, la prise de risques ou une consommation accrue d’alcool. Ces symptômes, moins conformes aux critères classiques de diagnostic, pourraient entraîner un sous-diagnostic de la dépression masculine.

     

    GENDEP : une étude pour combler les lacunes

    L’étude GENDEP, menée au sein de la e-cohorte ComPaRe Dépression, a pour objectif d’identifier les différentes formes de dépression selon le genre et le fonctionnement genré. Lancée le 24 novembre 2023, ComPaRe Dépression rassemble déjà plus de 5 600 patients, mais seulement 20 % d’hommes, soulignant la nécessité d’une meilleure représentation masculine dans la recherche.

    Grâce à la collecte de données de santé, sociologiques, psychologiques et culturelles, GENDEP vise à :

     

    ➢ Mieux comprendre la complexité des manifestations cliniques de la dépression.
    ➢ Identifier des différences de symptômes selon le genre.
    ➢ Améliorer le diagnostic grâce à des outils actualisés et accessibles.
    ➢ Développer des campagnes de sensibilisation adaptées.
    ➢ Imaginer des approches thérapeutiques plus ciblées.

    Un projet collaboratif et inclusif

    GENDEP repose sur une collaboration entre patients et chercheurs, au sein de la plateforme ComPaRe. Cette e-cohorte, soutenue par l’Université de Paris et l’AP-HP, permet aux patients de s’impliquer activement dans la recherche, en répondant à des questionnaires en ligne et en participant à la conception des projets.

    Pour Astrid Chevance, représentant de la Fondation Pierre Deniker, « Cette étude est une avancée majeure pour la recherche en santé mentale. En comprenant mieux les spécificités de la dépression selon le genre, nous pourrons améliorer la prise en charge des patients et sauver des vies. »

     

    Comment participer ?

    Si vous avez vécu ou vivez un épisode dépressif, votre expérience peut contribuer à faire avancer la recherche. Inscrivez-vous dès maintenant sur https://compare.aphp.fr/depression/.

     

    Lire la suite
    21Juil

    Lancement de 3ème édition du Prix Desmarest pour l’année 2022

    21 juillet 2022 Emeric Blondeau Recherches

    La Fondation Pierre Deniker annonce le lancement, à partir du 24 juillet, de la troisième édition du Prix Desmarest.

     

    D’une dotation totale de 100 000 €, il vise à financer des projets de recherches fondamentales dans le champ de la maladie d’Alzheimer et des maladies neurodégénératives. Le thème retenu pour cette année 2022 est : Inflammation, stress et pathologies neurodégénératives

    Page de l’appel à projets

    Dégénératives ou psychiatriques, les pathologies du cerveau ont en commun d’être associées à des processus immuno-inflammatoires au niveau du système nerveux central. Ces processus impliquent l’activation des cellules immunitaires du cerveau, telles que les cellules microgliales. Pour la troisième édition du Prix Desmarest, notre appel d’offre portera donc sur les liens entre inflammation, stress et pathologies neurodégénératives.

    Pour qui ?

    L’appel à projets est ouvert à partir du 21 juillet et se refermera le lundi 31 octobre à 23h59.

    Un chercheur peut présenter sa candidature dès lors qu’il fait partie d’une structure de recherche ou d’une équipe clinique impliquée en recherche. La durée des projets est limitée à 3 ans maximum

     

    Calendrier

    • Lancement appel à projet : 21 juillet  2022
    • Date limite de candidature : 31 octobre 2022, 23h59
    • Réunion du Comité scientifique : décembre 2022, annonce des résultats dans la foulée.

    Les dossiers de candidature complétés sont à soumettre à l’adresse : prixdesmarest@fondationpierredeniker.org.

    Lire la suite
    22Juin

    Appel à candidature Bourse de recherche M2

    22 juin 2022 Emeric Blondeau Recherches

    Dans le cadre du développement d’un projet de cohorte de patients déprimés « ComPaRe Dépression », la Fondation Pierre Deniker, propose une bourse annuelle d’un montant de 20 000 euros pour financer une année de recherche à un étudiant de master 2 à destination d’un interne de psychiatrie. Les candidatures seront évaluées par un jury scientifique mixte de psychiatres et d’épidémiologistes.

    Mission

    Le/la lauréat(e) s’engage à :

    • Travailler dans le cadre de ses recherches au développement des indicateurs socio-démographiques, culturels et de santé de suivi de la cohorte.
    • Interrompre son internat pour réaliser une année recherche complète de novembre 2022 à octobre 2023 (mise à disposition)
    • Suivre un master 2 d’épidémiologie/santé publique/recherche clinique incluant un stage à temps plein dans une unité de recherche.

    Condition d’éligibilité :

    • être inscrit au DES de psychiatrie
    • avoir validé un M1 de santé publique ou d’épidémiologie comprenant des UE de biostatistiques
    • candidater à un M2 de santé publique ou épidémiologie pour l’année 2022-2023
    • anglais niveau B2 minimum

    Candidature :

    • CV mettant en avant l’expérience clinique, scientifique et les potentielles publications
    • Lettre de motivation précisant l’intérêt pour la mission, et le projet professionnel du/de la candidate à moyen et long terme.
    • Attestation de validation du M1 de santé publique ou attestation d’inscription en M1
    • Attestation d’inscription au DES de psychiatrie:

     

    A adresser par mail à la Fondation Pierre Deniker e.blondeau@ghu-paris.fr avant le vendredi 15 juillet à midi :

    Publication des résultats le vendredi 31 juillet sur le site de la Fondation. Un mail sera envoyé à chacun des candidats.

     

    Lire la suite
    04Oct

    Lancement d’un appel à candidatures sur la schizophrénie

    4 octobre 2021 Christophe QUENTEL Recherches

    Lancement, du 4 octobre au 19 novembre, d’un appel à projets sur la schizophrénie.

    La Fondation Pierre Deniker annonce le lancement, du 4 octobre au 19 novembre, d’un appel à projets sur le thème de la schizophrénie. Lancé avec le soutien de l’alliance Otsuka-Lundbeck, il permettra la distribution d’une bourse de 10 000 € à son lauréat.

    Pour qui ?

    Les bourses de la Fondation Pierre Deniker sont proposées pour soutenir la réalisation d’un Master 2, d’une quatrième année de thèse ou de post-doctorats, dans le champ de la santé mentale, de la psychiatrie, ou des sciences humaines en rapport avec la santé mentale.

    Les bourses concernent :

    • des projets français ou européens en cours ayant obtenu un soutien financier initial ;
    • des projets dont la faisabilité est assurée sur le plan matériel et financier ;

    Quel thème ?

    Le thème retenu dans le cadre de cet appel à projets est celui de la schizophrénie et ce quel que soit le domaine de la recherche (épidémiologique, médico-économique, clinique, neurosciences, sciences humaines, innovation technologique…)

    Comment ?

    Le dossier doit être envoyé par mail à l’adresse suivante : candidatures@fondationpierredeniker.org.

    Le mail de candidature doit avoir pour objet : CANDIDATURE BOURSE 2021.

    • Règlement de l’appel à projets
    • Fiche de candidature

    Lire la suite
    04Mai

    Le GHU Paris Sainte-Anne confirme les effets antiviraux de la Chlorpromazine sur le COVID-19 et lance une première étude clinique sur l’homme

    4 mai 2020 Christophe QUENTEL Recherches

    La Chlorpromazine, premier traitement antipsychotique de l’histoire, s’avère avoir un effet antiviral sur le SARS-CoV-2. Suite aux premiers résultats obtenus en collaboration avec l’Institut Pasteur, le GHU Paris/Sainte-Anne lance le premier essai clinique dans le monde pour mesurer l’effet de la Chlorpromazine sur les formes symptomatiques de COVID-19.

    Ce premier essai clinique, nommé reCoVery (reCoVery : Repositionnement de la chlorpromazine dans le traitement du COVID-19), est conduit par le Dr Marion Plaze, Chef de service du Pôle Hospitalo-Universitaire Paris 15ème, ainsi que sous la responsabilité du Pr. Fabrice Chrétien, Chef de service Pôle Neuro Sainte-Anne et du Pr. Raphaël Gaillard, Chef du Pôle Hospitalo-Universitaire Paris 15ème. Il visera à montrer que la Chlorpromazine, premier traitement antipsychotique inventé dans le même Pôle Hospitalo-Universitaire de Sainte-Anne il y a près de 70 ans par les Pr. Pierre Deniker et Jean Delay, peut jouer un rôle dans la lutte contre la prolifération de la pandémie.

    Une recherche au cœur de l’héritage de Pierre Deniker

    Cette étude est ainsi au cœur de l’héritage laissé par Pierre Deniker celui-ci au sein du GHU Paris/Sainte-Anne. Il y a près de 70 ans, avec le Pr. Jean Delay, le Pr. Pierre Deniker expérimentait les premiers neuroleptiques et trouvait avec la chlorpromazine le premier traitement antipsychotique, toujours largement utilisé dans le traitement des troubles relevant de la bipolarité ou de la schizophrénie. Une découverte qui a permis d’améliorer grandement les soins en psychiatrie, en transformant l’asile en lieu de soins.

    Avec cette étude, la Fondation Pierre Deniker se réjouit de voir la tradition d’humanisme, d’innovation et d’audace laissée par Pierre Deniker et Jean Delay s’incarner avec ses successeurs. A partir du constat, au sein du Pôle hospitalo-universitaire parisien du 15ème arrondissement, que la prévalence du COVID-19 dans ses formes les plus symptomatiques et sévères est moindre chez les patients atteints de troubles psychiques (seuls 3% des patients hospitalisés au sein du pôle ont été dépistés positifs) qu’au sein du personnel médico-soignant (19% ont contracté la maladie), de nouvelles propriétés de la Chlorpromazine ont été testées.

    Loin d’être fortuites, ces avancées rappellent plus que jamais la nécessité de disposer en France d’une recherche en psychiatrie forte, à même d’améliorer le soin des patients et d’effacer la distance creusée entre les troubles psychiques et la société.

     

    Pour accéder à l’étude, cliquez ici

    Pour télécharger le communiqué, cliquez ici

    Lire la suite
    13Nov

    Consommation de cannabis et expériences psychotiques

    13 novembre 2019 Christophe QUENTEL Recherches

    Encadré par le Professeur Gunter Schumann et le Docteur Gabriel Robert, un projet de recherche européen notamment soutenu par la Fondation Pierre Deniker a récemment donné lieu à un article publié dans le American Journal of Child and Adolescent Psychiatry (IF=6.4). Il traite des interactions entre développement cérébral, consommation de cannabis et expériences psychotiques.

    Objectif : La consommation de cannabis pendant l’adolescence est considérée comme un facteur de risque pour les expériences de type psychotiques et la schizophrénie. Cependant, les processus de développement du cerveau associés aux expériences psychotiques liés au cannabis restent mal décrits.

    Méthode : Un total de 706 adolescents issus de la population générale ont été recrutés par le consortium IMAGEN ont fait des IRM (imagerie par résonance magnétique) à 14 et à 19 ans. Grâce à une technique de morphométrie basée sur les déformations du cerveau, les chercheurs ont cartographié les changements entre deux points temporels, en utilisant l’hypothèse des paires minimales (Pairwise algorithm) dans SPM12b. Ils ont défini une région d’intérêt a priori axée sur l’hippocampe/parahippocampe pour effectuer des régressions linéaires par voxel. La consommation de cannabis au cours de la vie a été évaluée à l’aide du projet européen d’enquête scolaire sur l’alcool et les autres drogues (ESPAD), et les expériences psychotiques ont été évalués à l’aide de l’outil d’évaluation CAPE (Comprehensive Assessment of Psychotic-like experiences). Ils ont d’abord testé si le développement de l’hippocampe/parahippocampe était associé aux expériences psychotiques. Ensuite ils ont formulé et testé un modèle de médiation a priori simple dans lequel ce développement médiatise l’association entre la consommation de cannabis au cours de la vie et les expériences psychotiques.

    Résultats : Les expériences psychotiques ont été associées à une expansion réduite dans une région spécifique de la formation de l’hippocampe droit/parahippocampe, les uncus (p = 0,002 au niveau de l’amas, p = 0,018 au niveau de pointe). Le modèle de médiation simple et partiel a révélé un effet total significatif d’une consommation de cannabis prolongée sur les expériences de type psychotiques, ainsi qu’un faible effet indirect mais significatif sur le développement de l’uncus.

    Conclusion : Les chercheurs mettent en évidence le développement structurel impliqué dans la base cérébrale des expériences de type psychotiques chez un échantillon d’adolescents en bonne santé.

    Lire l’article en ligne

    Lire la suite
    13Sep

    Dépression, le rôle clé de neuro-inflammation

    13 septembre 2019 Christophe QUENTEL Recherches

    La dépression est considérée comme la principale cause d’invalidité selon l’OMS, avec des conséquences majeures pour les individus et un coût élevé pour la société.

    Néanmoins, ses mécanismes ne sont toujours pas élucidés, et les traitements disponibles sont loin d’être efficaces : on estime que 30% des patients résistent au traitement conventionnel.

    Depuis quelques années une molécule démontre une efficacité clinique rapide et spectaculaire chez les patients souffrant de dépression résistante : la kétamine.

    Les équipe de notre président, le Professeur Gaillard, à Sainte-Anne et du Professeur Chrétien à l’Institut Pasteur ont mis en évidence un nouveau mécanisme d’action de la kétamine.

    Grâce à un modèle murin de dépression induite, ils ont démontré que la kétamine modulait l’activation des cellules microgliales, des cellules immunitaires résidentes du cerveau agissant comme une « police » et produisant notamment, en cas d’activation, des substances inflammatoires et neurotoxiques.
    Grâce à des prélèvements sanguins de patients souffrant d’une dépression résistante et ayant bénéficié de kétamine, les chercheurs ont également mis en évidence un biomarqueur périphérique de l’efficacité de la kétamine permettant de caractériser les patients qui en bénéficieront au mieux.

    Le programme de recherche est soutenu par la Fondation Pierre Deniker et Entreprendre pour Aider.

    Lire l’article sur le site de l’Institut Pasteur

    Lire la suite
    15Mar

    #schizo – Etude sur l’utilisation du terme « schizophrénie » sur les réseaux sociaux

    15 mars 2019 Christophe QUENTEL Recherches

    Schizophrénie, schizo, skizo : la maladie, l’insulte, l’étrangeté…

    Dans le prolongement de sa campagne d’influence #UneAutreRéalité et à l’occasion des Journées de la schizophrénie, la Fondation Pierre Deniker pour la recherche et la prévention en santé mentale a commandé à Linkfluence une étude sur l’utilisation du terme schizophrénie sur le web social. 106 000 publications ont été recensées et analysées entre juillet 2017 et décembre 2018.

     

    Trois espaces de discussion ont été identifiés :

    • Dans l’espace santé-société, soit 50% des publications, le terme est surtout utilisé par les patients et les experts dans son acception médicale. Ces publications sont principalement sur les forums et en circuit fermé et touchent peu le grand public.
    • Dans l’espace politique, qui recouvre 26% des publications, le terme est employé à 90% comme une insulte pour disqualifier non seulement le discours mais aussi l’adversaire en tant que personne.
    • Dans l’espace culturel, soit 13,2 % des publications, des initiatives sont prises pour informer sur la maladie, l’évoquer avec une tonalité positive, souvent créatrice, et déconstruire les préjugés. Leur influence est cependant minoritaire.

    Globalement, l’usage du terme schizophrénie est péjoratif, voir détourné de son acception médicale dans les espaces politique et culturel. Les internautes contribuent à la méconnaissance de la maladie, voire à sa stigmatisation en attribuant des connotations ou des sens éloignés des réalités du trouble.
    Sur Twitter, les publications personnelles et originales représentent près des 2/3 des publications. Les 18-24 ans s’emparent du terme avec des orthographes et des acceptions totalement décalées, humoristiques ou insultantes.

    La polysémie et la confusion sémantique généralisée confirment la pertinence du débat sur un changement de terme pour qualifier la maladie, comme cela a été fait au Japon.

    « Les réseaux sociaux, dès que l’on sort du champ expert, celui des patients et des soignants, confirment la grande confusion sémantique qui règne autour de la schizophrénie. Le terme est utilisé bien souvent, particulièrement dans le champ du politique, pour stigmatiser voire insulter. Que dit-on d’une personne traitée de schizophrène sur le web social ? Qu’elle n’est pas digne d’être écoutée. Forts de cette étude, nous allons donc sensibiliser les politiques et les journalistes à la souffrance engendrée par cet usage inapproprié chez les 1% de Français souffrant de la maladie et chez leurs proches ».
    Pr Raphaël Gaillard, psychiatre, président de la Fondation Pierre Deniker, chef de pôle GHU Paris – Sainte Anne.

     

    PERSPECTIVES

    La Fondation Pierre Deniker va s’adresser à l’ensemble des parlementaires, au gouvernement et aux partis politiques pour les alerter sur l’usage stigmatisant et infamant du terme et ses retentissements sur des malades et des proches déjà en souffrance comme le montre ce tweet : « Ce serait cool si on arrêtait de dénigrer/banaliser les maladies mentales. Voir des gens utiliser sa maladie comme une insulte ou une blague, c’est douloureux ».
    Elle va enfin mettre ces résultats à la disposition de tous : associations de patients et de proches, corps médical, institutions, médias. Cette objectivation de la confusion sémantique autour de la schizophrénie constitue un élément que la fondation apporte au débat sur la pertinence d’une nouvelle dénomination de la maladie.

    « La langue évolue, le grand public s’est emparé du terme et lui donne une signification erronée par rapport à la réalité de la maladie. Il semble difficile de revenir en arrière. Nous mettons à la disposition de toutes les parties prenantes cette étude qui confirme la grande confusion qui règne. Des associations ont lancé le chantier d’un changement de nom, nous appelons de notre côté l’attention de tous sur l’importance de trouver un accord à l’échelle de la francophonie. »
    Pr Raphaël Gaillard, psychiatre, président de la Fondation Pierre Deniker.

    Pour en savoir plus sur l’étude #schizo, cliquez ici.

    Retombées presse

    Santémentale.fr

    Nice matin

    Ouest France

    Lire la suite
    01Mar

    Retour sur les recherches de François Montastruc, lauréat du Prix de la Fondation Pierre Deniker 2017

    1 mars 2019 Christophe QUENTEL Recherches

    François Montastruc, lauréat du Prix de la Fondation Pierre Deniker 2017, a pu mettre à profit son année post-doctorale au centre d’épidémiologie clinique de l’université de McGill à Montréal, Canada.

    Une de ses publications, parue dans le JAMA Psychiatry, traite notamment du le risque de décompensation psychiatrique lors du switch d’un antipsychotique vers l’aripiprazole.

    L’échantillon de l’étude incluait 1943 patients (57.5% étaient des femmes avec un âge moyen de 42.1 ans) commençant un traitement à base d’aripiprazole ; ils étaient comparés à 1 643 patients (53% étaient des femmes avec un âge moyen de 42.4 ans) commençant un traitement à base d’un autre médicament antipsychotique. Une première utilisation d’aripiprazole n’a pas été associée à une augmentation d’échecs dans le traitement psychiatrique, ni à une augmentation d’automutilations ou de suicides, comparativement à une première utilisation d’un autre médicament.

    Parmi ses autres travaux, une étude sur la surprescription des médicaments gabapentinoides et leurs utilisations hors-AMM a été également publiée dans le JAMA, et deux autres projets, concernant la diabétologie et la rhumatologie, ont été publié dans le BMJ et  RHEUMATOLOGY.

    Lire la suite

    Partenaires

    Logo Assurance Maladie
    Logo Crédit Suisse
    Logo Otsuka
    Logo BNP Paribas
    Logo Région IDF
    Logo Sanofi
    Logo Matmut
    Logo Janssen Johnson and Johnson
    Logo Pierre Fabre
    Logo Servier
    Logo Gras Savoye
    Logo Lundbeck
    Logo ffGolf
    Logo Prepsy
    Logo Canal 33
    Logo Entreprendre pour Aider
    Logo Mairie de Paris
    Logo AFRC
    Logo Institut français de Psychiatrie
    Logo Ariane Paris
    Logo Unafam

    Vous souhaitez être tenu au courant de nos actualités ?

    Abonnez-vous à notre newsletter !

    Soutenez la recherche…

    Faites un don !

    Faire votre don

    Fondation

    Santé mentale
    Missions
    Organisation

    Recherche

    Prix Demarest
    Prix & Bourses
    Programmes

    Sensibilisation

    Campagne Dépression
    Campagne Schizophrénie
    Campagne Déstigmatisation
    Campagne Sensibilisation

    Informations

    Actualités
    Baromètres
    Livres blancs
    Santé mentale des Jeunes

    Contactez-nous

    Fondation Pierre Deniker
    1, rue Cabanis
    75014 Paris

    info@fondationpierredeniker.org

    © 2023 Fondation Pierre Deniker – Tous droits réservés

    Politique de confidentialité
    Mentions légales