Article 1 . 1 : LA DÉPRESSION CHEZ L’ADOLESCENT
La dépression chez l’adolescent est un trouble complexe, différent de l’adulte, et ceci d’autant plus que le sujet est jeune. Dans cet article le Dr. Julie Brunelle et le Pr. David Cohen présentent les caractéristiques de la symptomatologie dépressive chez l’adolescent et sa distinction souvent difficile, avec des mouvements dépressifs inhérents aux processus normaux à l’adolescence. Dans une perspective développementale, les auteurs exposent les critères internationaux de diagnostic, les études de prévalence et des facteurs de risques (individuels, familiaux, développementaux), des phénomènes cliniques associés à la dépression de l’adolescent (les comorbidités multiples, le risque suicidaire, et les différentes voies de prise en charge).
Article 1 . 2 : LA DÉPRESSION CHEZ L’ADOLESCENT. discussions et débats
Article 2 . 1 : LA DÉPRESSION CHEZ L’ENFANT
Article 2 . 2 : LA DÉPRESSION CHEZ L’ENFANT. Discussions et débats
Article 3 : DÉPRESSION ET PERSONNES ÂGÉES
Au-delà de 65 ans, l’estimation du taux de prévalence des épisodes dépressifs majeurs apparaît inférieure à celle observée chez l’adulte d’âge moyen. Pourtant, certains indicateurs sont alarmants: en institution hospitalière, 20% des sujets âgés seraient déprimés; en institution pour personnes âgées, la prévalence de la dépression avoisine 40% des résidents. L’article du Dr. Thierry Gallarda apporte un éclairage scientifique et clinique permettant d’expliquer les résultats des études épidémiologiques qui contrecarrent l’intuition médicale d’une élévation avec l’âge des troubles dépressifs. Il insiste sur les spécificités cliniques de la dépression chez la personne âgée et les multiples facteurs, fréquents avec l’âge mais exclus de la critériologie, qui modifient son expression symptomatique. Sont présentés les comorbidités multiples de l’épisode dépressif avec des troubles cognitifs, somatiques et psychiatriques, le problème des addictions et des troubles des conduites et du comportement dans leur possible valeur d’équivalents dépressifs. Les actions concrètes qui découlent en termes d’évaluation et de thérapeutique (médicamenteuse, psychologique, médico-sociale), sont présentées ainsi que et le rôle de la famille et des différents acteurs du corps médical fédérés autours de cette problématique.
Article 4 : DÉPRESSION ET SUICIDE
Article 5 : DÉPRESSION ET SYMPTÔMES DÉLIRANTS
Article 6 : DÉPRESSION ET ANXIÉTÉ
Article 7 . 2 : DÉPRESSION ET ALCOOL PSYCHOPATHOLOGIE
Article 7 . 3 : ALCOOL ET DÉPRESSION : ASPECTS CLINIQUES ET ÉPIDÉMIOLOGIQUES
Article 8 : DÉPRESSION ET TOXICOMANIE
Article 9 : DÉPRESSION, SCHIZOPHRÉNIE ET TROUBLES SCHIZO-AFFECTIFS
Les relations entre les troubles de l’humeur, tels que les troubles dépressifs ou bipolaires, et les troubles schizophréniques n’ont cessé d’être complexes, remises en cause soit en faveur de leur indépendance soit, au contraire, en faveur de leur appartenance à un continuum clinique et étiopathogénique allant des troubles bipolaires aux troubles schizophréniques, et situant, au milieu de ce continuum, le trouble schizo-affectif au statut fragile et contesté. Le débat autour de la place diagnostique des troubles schizo-affectifs et des liens entre troubles schizophréniques et bipolaires n’est toujours pas clos. Dans la nouvelle classification américaine, le DSM-5, les troubles schizo-affectifs restent un diagnostic indépendant au sein des troubles du spectre schizophrénique et bipolaire. La recherche neurocognitive pourrait renouveler les termes de ces débats en interrogeant le fonctionnement de la cognition et les processus pathophysiologiques sous-tendant la cognition sociale dans ces pathologies. Le Pr. Chrystel Besche-Richard expose les termes et les enjeux de ces débats.
Article 10 : DÉPRESSION ET DIABÈTE
Article 11 : DÉPRESSION ET RISQUE DE CANCER
Article 12 : DÉPRESSION ET MALADIE CORONARIENNE
Article 13 : DÉPRESSION ET TEMPÉRAMENT
Article 14 . 1 : DÉPRESSION ET RÉCURRENCES
Article 14 . 2 :DÉPRESSION RÉCURRENTE : FACTEURS DE RISQUE, FACTEURS DE VULNÉRABILITÉ
La dépression est une maladie récidivante ayant de nombreuses conséquences, tant sur le plan individuel que collectif. Il est donc important de se préoccuper, au-delà de la prise en charge de l’épisode aigu, de la prévention des rechutes via l’identification de facteurs de vulnérabilité. La vulnérabilité au trouble dépressif ne peut pas se réduire à une cause unique mais repose sur l’interaction de facteurs cliniques et de supports biologiques liés par un rapport bidirectionnel entre stress et vulnérabilité. Dans cet article, le Dr. Chloé Girod, le Dr. Emilie Olié et le Pr. Philippe Courtet présentent la complexité des facteurs de vulnérabilité dépressive et leurs actions à différents niveaux d’observation: clinique, psycho-social, cognitif, neurophysiologique, neuroanatomique, biochimique ou encore génétique. Ces recherches ont un intérêt majeur pour la prise en charge optimale et individualisée des patients atteints de trouble dépressif récurrent.
Article 16 . 1 : ELECTROCONVULSIVOTHÉRAPIE ET DÉPRESSION
Article 16 . 2 : DÉPRESSION ET STIMULATION MAGNÉTIQUE TRANSCRÂNIENNE RÉPÉTITIVE
Article 17 : LES PSYCHOTHÉRAPIES DE LA DÉPRESSION DANS LA VRAIE VIE
La « vraie vie » renvoie à la fois aux situations cliniques que rencontre le clinicien dans sa pratique avec de « vrais patients» et aux contextes particuliers dans lesquels une dépression peut s'exprimer: contextes d'âge, de pathologies ou troubles associés, d’environnement, d’histoire de vie et de situations. Dans cet article, le Dr. Jean-Michel Thurin expose la question de l’efficacité des psychothérapies pour la dépression au travers de l'approche « vraie vie » qui implique une méthodologie plus ouverte et plus complexe que celle qui est généralement utilisée et qui ne permet pas véritablement de savoir avec qui, pourquoi et comment une psychothérapie est efficace. L’exposé présente : 1. Les traits spécifiques de quatre approches thérapeutiques (psychodynamique, cognitivo-comportementale, interpersonnelle et familiale) • 2. L’efficacité générale des approches psychothérapiques de la dépression et les études comparatives qui les concernent • 3. Les données relatives aux psychothérapies de la dépression dans différents contextes, de situation et d’âge (ex. dépression en présence de troubles de la personnalité, dépression récurrente, pendant la grossesse, chez la mère de jeunes enfants, en présence de troubles somatiques, en situation de pauvreté, etc.). Dans la « vraie vie », les thérapeutes sont confrontés à des tableaux cliniques et des situations très hétérogènes et souvent complexes. Dans ce contexte, les ingrédients actifs d’une thérapie sont-ils nécessairement ceux qui sont présumés par la théorie ou par le modèle thérapeutique ?
Article 18 : DÉPRESSION ET PSYCHANALYSE
La psychanalyse des patients déprimés est une jeune technique thérapeutique issue d’une méthode ancienne et qui a pris une ampleur de façon relativement récente. Dans cet article, le Dr. Olivier Bouvet de la Maisonneuve souligne que bien que les médicaments constituent un premier pas pour «sortir la tête hors de l’eau » pour une personne déprimée, la psychanalyse peut constituer le pas suivant, en particulier lorsqu’elle s’interrogera sur son destin et voudra le reprendre en main. La psychanalyse est une méthode thérapeutique dans laquelle, contrairement aux idées reçues, le patient joue un rôle actif, c’est pourquoi elle trouve son indication en dehors de la crise. La dépression reste pourtant une indication paradoxale car l’angoisse qui est son symptôme premier, suspend les associations qui sont au cœur du travail et expose le patient à des passages à l’acte qui le font sortir du cadre. Il est possible de travailler, en analyse, avec des patients déprimés à la condition qu’existe une double prise en charge et que la douleur soit contrôlée par le traitement. Le Dr. Olivier Bouvet présente les fondements théoriques de l’approche psychanalytiques de la dépression, les aménagements nécessaires de la technique et les différents temps de la cure analytique. La dépression est une maladie de la dépendance et les cicatrices qu’elle laisse sur son passage empêchent parfois le sujet d’accéder à l’autonomie de son désir: toutes les thérapies, quelles qu’elles soient, connaissent le même écueil…
Article 19 : UTILITÉ DE L’EXERCICE PHYSIQUE POUR LE TRAITEMENT DE LA DÉPRESSION
Article 20 . 1 : COMMENT « SE FAIT » UN DIAGNOSTIC DE DÉPRESSION ?
Article 20 . 2 : COMMENT « SE FAIT » UN DIAGNOSTIC DE DÉPRESSION ?
Article 21 : L’IDENTIFICATION DES RAPPORTS BÉNEFICES RISQUES DANS LA PRESCRIPTION DES ANTIDÉPRESSEURS
Article 22 : L’EFFICACITÉ DES ANTIDÉPRESSEURS « DANS LA VRAIE VIE »
Article 23 : ASPECTS CLINIQUES DE LA DÉPRESSION BIPOLAIRE
Article 24 : LA DÉPRESSION DANS LE DSM-5
La cinquième version du Manuel statistique et diagnostique des troubles mentaux (DSM-5) a été publiée en Mai 2013. Elle est le fruit de travaux importants échelonnés à partir de l’année 2000, jusqu’à l’acceptation définitive du contenu par l’Association Américaine de Psychiatrie, présidée par David Kupfer, Professeur de Psychiatrie de Pittsburg. Dans cet article, le Pr. Julien Daniel Guelfi, coordinateur général de la traduction française, présente les modifications importantes du DSM-5 : la disparition de l’évaluation multiaxiale, l’attention accrue portée à l’utilité clinique des catégories et des critères, la nouvelle structure en 20 catégories dans la section II, et la section III, encore à l’étude. Le Pr. Guelfi détaille successivement les deux nouvelles catégories de la section II (« Le trouble disruptif avec dysrégulation de l’humeur», réservé à l’enfant entre 6 et 18 ans et « Le trouble dysphorique prémenstruel»), puis les principales modifications apportées aux catégories préexistantes de cette section (ex. la suppression du critère d’exclusion du deuil, la modification de structure de la dépression chronique ; les nouvelles spécifications des formes cliniques susceptibles d’avoir un intérêt sur le plan thérapeutique). Les principales nouveautés de la section III sont présentées (ex. «les épisodes dépressifs avec une hypomanie de courte durée », «le deuil persistant compliqué », «le comportement suicidaire et les lésions auto-infligées non suicidaires», l’importance des évaluations psychométriques dimensionnelles). Les changements dans le DSM-5 ne sont peut-être pas révolutionnaires, mais les nombreuses améliorations apportées devraient aboutir à une meilleure caractérisation des patients déprimés et auront des répercussions importantes au niveau des études empiriques.
Article 25 : MÉMOIRE AUTOBIOGRAPHIQUE ET DÉPRESSION
Article 26 : UTILISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DANS LE TRAITEMENT DE LA DÉPRESSION
Article 27 : DÉPRESSION ET ANHÉDONIE
Théodule Ribot, psychologue français, a crée, en 1896, le néologisme « anhédonie » (du grec: a-, «sans» + hêdonê, «plaisir») pour caractériser «l’insensibilité au plaisir» chez les personnes déprimés, qui « n’existe pas seulement pour le plaisir physique mais pour le plaisir moral (joie, gaité)». Bien que la perte d’intérêt ou de plaisir soit l’un des deux critères nécessaires, avec l’humeur dépressive, pour porter le diagnostic d’épisode dépressif majeur, le terme « anhédonie » n’est pas employé. Dans cet article, le Pr. Raphael Gaillard et le Dr. David Gourion décrivent la pertinence clinique et le caractère prédictif de l’anhédonie pour la dépression et décortiquent la notion de plaisir au travers ses deux composantes: la motivation à obtenir un plaisir d’une part, et la qualité subjective de ce plaisir, d’autre part. Ils décrivent les processus psychologiques et les bases cérébrales des composantes du plaisir en s’appuyant sur des études psychométriques, expérimentales et neuroscientifiques. Une meilleure caractérisation de l’anhédonie devrait permettre de mieux la prendre en compte dans la prise en charge des patients déprimés, en particulier en décrivant les effets des différents antidépresseurs sur cette dimension, de spécifier différents types de patients devant bénéficier de prises en charge différentes, et plus généralement de guider l’innovation thérapeutique.
Article 28 : SUICIDE ET ANTIDÉPRESSEURS
Article 29 : DÉPRESSION, BURN-OUT ET RISQUES PSYCHOSOCIAUX